Description
L’année 1867 a été une des plus difficiles pour Zola. Mais la libération de la presse, qui a pour conséquence la création de journaux d’opposition, lui permet de renouer avec le journalisme. Certes, il est encore obligé, le 7 avril 1868, de demander un prêt à Manet. Cependant, sa situation s’améliore. Il collabore au Globe, à L’Événement illustré, à La Tribune, au Rappel.
Parallèlement, il compose un cinquième roman, Madeleine Férat. Il relit Balzac et continue à songer à une vaste fresque qui concurrencerait La Comédie humaine. Il s’intéresse également aux travaux des médecins, notamment à ceux du docteur Letourneau et du docteur Lucas.
L’année 1868 est une année pivot. Zola, dans ses articles de critique littéraire, artistique, dramatique, réaffirme ses idées esthétiques et sa conception d’un art nouveau. En 1869, il écrit le premier des Rougon-Macquart, La Fortune des Rougon, bientôt suivi du second, La Curée, qu’il nourrit de ses violentes prises de position dans les journaux d’opposition à l’Empire.
Ce volume contient Thérèse Raquin, écrit et publié en 1867, Madeleine Férat, publié en 1868. On trouvera La Fortune des Rougon, dont la publication en feuilleton a été arrêtée par la guerre, dans le volume suivant.