Description
Parmi les fondations durables du Consulat et de l’Empire, le lycée demeure comme l’une des plus symboliques, ce qui explique l’intérêt des lycées français à célébrer le bicentenaire de la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802) qui fut à l’origine des 45 établissements fondés dans l’Empire. Pourtant le lycée n’innove que partiellement ; il est en effet l’héritier à la fois du collège d’Ancien Régime et de l’école centrale érigée sous le Directoire. En revanche il sert un projet politique précis, former les élites du nouvel Etat. Mais la création des lycées s’inscrit aussi dans une œuvre scolaire qui embrasse l’ensemble des niveaux d’éducation, du primaire au supérieur, sans négliger l’enseignement féminin, comme il a parfois été écrit, avec la préoccupation de propager les lumières, en France, mais aussi dans l’Europe.
Ce livre comble une lacune en proposant une série d’études inédites sur les divers aspects de la politique scolaire de l’empire qui confirme l’importance de la diffusion du savoir pour l’enracinement du régime. A travers son œuvre scolaire, Napoléon s’affirme comme un homme des Lumières