Description
D’anciens agents de terrain et responsables des services secrets (DST, RG, DGSE, etc.) sortent de l’ombre pour raconter les réalités de l’espionnage et du contre-espionnage à la française, avec en contrepoint des archives inédites permettant d’accéder au cœur du système.
Pour la première fois sont ici ouvertes les archives Foccart, donnant à lire la correspondance du « Monsieur Afrique » de l’Élysée avec ses agents sur le terrain, ainsi que les rapports de ces derniers sur leur action auprès des chefs d’État africains. Au-delà du « pré carré » des anciennes colonies, des anciens du SDECE et de la DGSE racontent l’action méconnue des services en Afrique anglophone.
L’ouvrage conduit le lecteur dans les coulisses de la guerre froide : avec un officier en poste à Moscou chargé de collecter du renseignement sous étroite surveillance et avec les patrons de la DST qui doivent traquer et démanteler les réseaux soviétiques. On redécouvre aussi l’affaire Farewell telle qu’elle a été traitée par le contre-espionnage français.
Après la chute du communisme, on suit les actions du terrorisme international dans l’Hexagone : les anciens patrons des RG et de la DST dévoilent dans ces pages la façon dont plusieurs attentats ont pu être évités.
Sur le front extérieur, des épisodes rocambolesques sont révélés, comme le soutien financier et militaire du colonel Kadhafi aux indépendantistes kanaks ou la traque des équipes pakistanaises à la recherche d’aciers spéciaux pour leurs centrifugeuses. D’anciens responsables de la DGSE reviennent sur leurs opérations clandestines, certaines connues (comme l’échec du Rainbow Warrior commenté ici par l’amiral Lacoste), et bien d’autres réussies mais demeurées secrètes, notamment en matière de diplomatie parallèle et peu conventionnelle…
Une contribution majeure à l’histoire récente des services français, par ceux-là mêmes qui l’ont faite.