Description
Un grand récit à suspense dans la lignée des « Lapierre et Collins »
Depuis la célèbre toile de Picasso du même nom, Guernica symbolise les horreurs de la guerre ; car le jour où Guernica mourut, l’humanité s’est vu infligée un de ses épisodes les plus meurtriers.
Le 17 Juillet 1936 marque le début de la guerre civile en Espagne. Pour venir à bout du gouvernement républicain, le général Franco obtient le renfort des troupes d’Hitler et de Mussolini. Le chef d’état major allemand décide de bombarder Guernica, ville basque de 7000 habitants, jugée d’importance stratégique. Les nazis mettent en place leur stratégie de terreur, qu’ils réutiliseront lors de la Seconde Guerre Mondiale, avec le sinistre sifflement des missiles Stukas en piqué. Le 26 avril 1937, jour de marché, les avions de la Légion Condor reçoivent l’ordre de lâcher les bombes, « sans égard pour la population civile ». De 16h30 à 18h00, des engins incendiaires, employés pour la première fois, détruisent et rasent entièrement la ville.
En deux ans d’enquête, menée dans les années 1970, Gordon Thomas et Max Morgan-Witts ont reconstitué, minute après minute, les dernières heures de Guernica, parcourant le monde entier pour recueillir les témoignages des survivants, espagnols et allemands. Grâce à leur talent d’historien et d’écrivain, le lecteur est plongé au cœur de la ville : deux religieuses sont en observation sur le toit du couvent des carmélites, dans lequel un hôpital de fortune fonctionne jour et nuit ; un cinéma diffuse son film, des enfants jouent sur la place du marché… quand à l’horizon, apparaît l’escadrille des Heinkel-111 suivis de celles des Junker-52…
