Description
« Dans la guerre contre le terrorisme, les États-Unis n’ont jamais toléré et ne tolèreront jamais la torture.»
George W. Bush, 4 janvier 2006
Hélas, si… et depuis plus de cinq décennies !
Dans ce livre-choc, l’auteur révèle, preuves à l’appui, comment la CIA a développé dès le début de la guerre froide des « programmes de recherche » utilisant manipulations mentales, tortures et armes chimiques, toutes prohibées par les conventions de Genève, avec l’aide de médecins de haut niveau liés par le serment d’Hippocrate.
Des armes chimiques telles que l’anthrax ont été testées à grande échelle dès la guerre de Corée, sur l’ennemi, mais aussi sur des populations carcérales et des objecteurs de conscience. L’existence de ces mêmes armes, attribuée à Saddam Hussein, devait pourtant justifier, des années plus tard, une guerre contre l’Irak.
Les tortures et autres humiliations commises récemment dans les prisons de Guantanamo, d’Abou Ghraib et dans celles d’Europe de l’est n’ont rien d’un dérapage ponctuel lié à des circonstances exceptionnelles (elles sont d’ailleurs codifiées dans un manuel interne de la CIA reproduit ici pour la première fois). Dès les années 1950, des cliniques nord-américaines financées par la CIA ont administré à d’innocents dépressifs, pris au hasard, des doses massives de drogues, d’électrochocs et autres traitements inhumains, à seule fin de trouver la clé du « reconditionnement mental » des ennemis des États-Unis, à l’époque les communistes.
Ce livre de révélations explosives est rendu possible par le témoignage de deux hommes-clés de la CIA, qui ont payé de leur vie leur combat contre des pratiques qu’ils réprouvaient : l’officier Bill Buckley et le scientifique Franck Olson. L’auteur s’appuie enfin sur des centaines de documents officiels, tels que des mémos internes de la Maison Blanche des années 1970, signés… George Bush (père), Donald Rumsfeld et Dick Cheney…