Description
Objet de la culture populaire médiatique, le fait-divers comme la télévision ont longtemps suscité l’hostilité des intellectuels. Cet ouvrage est le premier à proposer une histoire d’ensemble du crime à l’écran sous ses différentes formes : le journal télévisé (à travers une dizaines de « grandes affaires », de Dominici à Guy Georges), le magazine d’information (de 5 colonnes à la une à 7 à 8) et enfin le docu-divertissement (Faites entrer l’accusé). On reproche souvent à la télévision d’accumuler violences et crimes, pourtant le récit criminel apparaît ici comme un récit de dérobade visuelle et d’évitement narratif. C’est donc l’imaginaire télévisuel du crime, ainsi que les ressorts de sa fabrication qui sont ici disséqués. La violence des médias est seulement celle qui est montrable, aux conditions où elle est retransmise.