Description
Du début de la guerre froide à la chute du mur de Berlin, en Europe centrale, on ne cesse de parler, d’écrire, de communiquer. Livres, journaux, radio, puis télévision, tous les moyens sont bons pour entretenir l’esprit de dissidence. Communiquer, c’est résister. Chaque lecteur, chaque auditeur prendra sa place sur la voie qui mène à la liberté. Mais la communication, c’est aussi la désinformation, la propagande, la manipulation… Les médias de la liberté, acteurs essentiels du combat politique, vivent dans un espace que la répression ne peut atteindre – la nuit, le chuchotement, le secret –, avant d’exploser lors des insurrections populaires, au cours desquelles ils deviennent un enjeu essentiel, et où leur rôle apparaît au grand jour : Budapest, Prague, Gdansk, Berlin…
Faire l’histoire des médias dans l’Europe communiste, c’est se donner les moyens de comprendre des événements majeurs sous un angle radicalement nouveau. Mais c’est surtout raconter une formidable aventure, l’aventure de la liberté qui sait trouver son chemin même quand tout paraît perdu, l’aventure de la solidarité, et celle du courage. C’est aussi rendre hommage à ces hommes qui les ont soutenus à l’Ouest : journalistes, intellectuels, écrivains, tous ces hommes de parole sans lesquels la liberté n’aurait pas triomphé. Rendre le plus bel hommage, finalement, au pouvoir des idées.