Description
1802. Georges Cadoudal, l’un des principaux chefs de la chouannerie bretonne, n’a pas renoncé à rétablir sur le trône de France le roi Louis XVIII, alors en exil. Dans ce but, il projette « le coup essentiel », qui vise à éliminer le général Bonaparte, Premier consul, en l’enlevant lors d’un de ses déplacements. Passé en Angleterre, il entraîne un « commando royaliste » qui débarquera clandestinement en France le moment venu.
À Londres, il rencontre le général Pichegru, ancien héros des guerres de la République, destitué par le Directoire et déporté en Guyane d’où il vient de s’évader dans des conditions spectaculaires. Cadoual l’intéresse au complot avec l’assentiment du comte d’Artois, frère du roi, qui réside en Écosse. Naît alors l’idée d’y associer le général Moreau, ancien compagnon d’armes de Pichegru, rival déclaré de Bonaparte, et peu hostile aux bourbons.
Mais, Fouché et sa police veillent. En août 1803, plusieurs des conjurés, débarqués de nuit sur les côtes de Normandie, sont arrêtés et emprisonnés. Dénoncé et incarcéré à son tour, Pichegru est retrouvé étranglé dans sa cellule. Cadoual, qui se cache dans Paris, est traqué par les forces de l’ordre.
Le plus spectaculaire des complots ourdis contre Bonaparte provoquera l’enlèvement et l’assassinat du duc d’Enghien. Ce récit se lit et se vit comme un palpitant « polar » historique.