Description
Fils d’un tueur redoutable de l’OAS pendant la guerre d’Algérie, Jean-Louis Rizza n’a pas échappé à son destin. Maison de correction à 13 ans, premiers vols à 15, braquages à 17, il a écumé la Côte d’Azur avec une poignée de gars comme lui, pieds-noirs et formés aux armes dans les rangs des « paras ».
À Nice, époque Jacques Médecin, il croise des policiers véreux et des juges corrompus, avant de se frotter aux influents « frères de la Côte » dans l’Affaire de la villa Pellerin. Il se retrouve surtout au cœur des cellules dormantes de l’OAS, via lesquelles Charles Pasqua accomplit diverses basses œuvres. On n’hésite pas à le solliciter le jour où il faut aller régler le cas de Robert Boulin, ministre du Travail de Giscard d’Estaing. Ou lorsqu’il s’agit de faire main basse sur un lot de diamants à Anvers.
Après avoir fait ses classes lors du célèbre casse de la Société générale, à Nice, avec Albert Spaggiari, Jean-Louis Rizza s’envole au début des années 1980 pour les Caraïbes et la Colombie, où il noue des liens avec les barons de la cocaïne. Mais les services de renseignement ont encore quelques opérations à lui demander, que l’auteur a décidé aujourd’hui de révéler.
Une vie sur le fil qui dévoile les coulisses de nombre d’affaires marquantes de la seconde moitié du XXe siècle, et la porosité entre ex-OAS, droite dure et voyoucratie de la Côte d’Azur.