Description
La ville de Metz, pivot de l’histoire lorraine, a lutté pour défendre son intégrité au cours des siècles. Lorsque l’Empire napoléonien s’écroule, durant l’hiver 1814, Metz, de nouveau assiégée, n’est pas profanée alors que Paris est, au même moment, insultée par les coalisés. Elle le doit en partie au « petit brave », le général Durutte, qui organise avec brio une défense de quatre-vingt-cinq jours, dans des conditions extrêmes.
Instaurant une synergie confiante entre les Messins et les dirigeants de la ville, ce patriote se démultiplie, recense, informe, affiche et ordonne. Cinq cohortes de gardes nationaux sont rassemblées et ses lieutenants conduisent des raids fructueux chez l’ennemi. Celui-ci se fait pourtant de plus en plus menaçant pour la France, de même que le typhus qui sème la mort dans Metz. Isolée et meurtrie, la ville fera preuve d’une détermination sans faille et réussira à conserver son intégrité jusqu’à l’abdication de Napoléon.
Une page glorieuse et tragique qui révèle à la fois le courage d’un héros napoléonien méconnu et celui de Metz, assiégée mais jamais défaite.